Le diamant, un parcours de trois milliards d’années

31 Mar 2020

NÉ IL Y A PLUS DE TROIS MILLIARDS D’ANNÉES, LE DIAMANT S’EST FORMÉ DANS LES PROFONDEURS DE LA TERRE. UN LONG PARCOURS JUSQU’AUX VITRINES DES JOAILLIERS, RÉVÉLANT LE TRAVAIL DE NOMBREUX ARTISANS MANUELS.

Le diamant est la matière naturelle la plus dure au monde. Sa formation s’est déroulée dans des conditions extrêmes, il y a plus de trois milliards d’année, à une température de 1 400 °C, une pression de 60 000 atmosphères et à environ 200 km de profondeur. Les diamants les plus anciens, nés en Afrique du Sud, sont âgés de trois milliards d’années tandis que les plus jeunes, originaires du Botswana, n’ont que 990 millions d’années. Tous deux sont issus de mouvements tectoniques d’une rare intensité.
Il y a 100 millions d’années, les diamants enfouis dans le manteau terrestre sont ainsi remontés en surface de la terre sous l’effet d’éruptions volcaniques très puissantes. Recouverts et protégés par la Kimberlite, une roche volcanique d’une grande dureté, ils ont pu supporter le voyage et la température élevée de la lave en fusion. Au fil du temps, l’érosion a transporté les diamants et les a incorporés dans des sédiments alluviaux.

Des origines géographiques très diverses

Les premières mines ont été découvertes en Inde, 800 ans avant JC. Ces mythiques mines de Golconde ont été exploitées jusqu’à leur épuisement au 17e siècle.
De nos jours, les principales mines de diamants sont exploitées en Russie, au Canada, en Afrique, en Australie et au Brésil. Selon la nature du gisement travaillé apparaissent différents types de mines.
Les gisements primaires donnent naissance à des mines à ciel ouvert qui deviennent ensuite des mines souterraines comme en Afrique du Sud. Les gisements secondaires où l’on traite les alluvions des cours d’eau se trouvent au Congo et au Brésil, tandis que les gisements littoraux et marins sont exploités en Namibie ou en Angola. Chaque diamant possède ainsi une origine et une géographie propre.
Dans ces trois cas, la fonction d’une mine consiste à déplacer des tonnes de minerai, de sable, de terre et d’alluvions en utilisant des engins de terrassement et des explosifs. Il faut extraire 20 tonnes de minerai pour trouver un gramme (soit 5 carats) de diamant. Sachant que les pierres gemmes utilisées pour la bijouterie ne représentent que 15 à 20 % de la production mondiale, ces chiffres confirment la préciosité du diamant.
Une fois récupéré, le minerai diamantifère est concassé, tamisé, lavé pour éliminer les boues. A la suite de cette opération, les cristaux de diamant sont séparés du minerai par centrifugation. Après toutes ces étapes, le diamant brut est enfin récupéré.

Le bon grain et l’ivraie

Un premier tri est souvent effectué à la mine ou à proximité. La compagnie utilise ce tri à des fins d’assurance et de sécurité. Seul 15 % des diamants extraits d’un gisement sont destinés à la joaillerie. Les pierres de moins bonne qualité, soit 40 % de la production, sont utilisées par l’industrie ou pour la taille d’autres diamants tandis que le « crushing-bort », la plus mauvaise qualité, est réduite en poudre.

Moins de 10 pays producteurs

La Russie s’impose comme un acteur de poids. Exploitées par la compagnie Alrosa, ses mines produisent des diamants de grande valeur. Sur le continent africain, le Botswana, le Congo, la Namibie, l’Angola et l’Afrique du Sud recèlent de très beaux diamants blancs, tandis que les mines du Zimbabwe, exploitées par la société Rio Tinto produisent des diamants teintés de vert et de brun.
Le Canada est quant à lui l’un des principaux producteurs de diamants avec quatre mines actives. L’Australie, célèbre pour ses diamants de couleur, produit 12 millions de carats par an dont beaucoup de diamants roses et rouges extraits d’Argyle, sa plus grande mine. Le Brésil, dont la production est plus faible, reste cependant un acteur incontournable de l’industrie minière.
Aujourd’hui l’exploitation et le commerce diamantaire mondial est dominé par de grandes multinationales, comme la société sud-africaine De Beers, des groupes miniers diamantaires tel l’anglo-australien Rio Tinto, le russe Alrosa, ou encore Petra Diamond.

Poire ou marquise ?

Alors que le poids, la pureté et la couleur d’un diamant brut sont dictés par la nature, la taille dépend uniquement du savoir-faire de l’homme. Elle passe par plusieurs étapes : le clivage, le sciage, le débrutage, la taille et le poli.
Les tailles ont évolué au fil des siècles et l’apparition de nouveaux instruments comme le microscope a donné naissance aux tailles modernes actuelles : brillant, princesse, ovale, poire, marquise, émeraude, coeur.
Les petits diamants ronds sont principalement taillés à Bombay en Inde. Les tailles fantaisie proviennent en majorité de Tel Aviv en Israël. Les villes de New York (USA) et Anvers en Belgique sont réputées pour la taille des gros diamants.

Anvers, incontournable

Une fois taillées, les gemmes sont envoyées dans les principales bourses du diamant calibré que sont Anvers, Londres, New York, Tel Aviv, Bombay. La plus importante place du diamant reste Anvers par laquelle transite la moitié du marché mondial des diamants taillés. Là, les diamants taillés sont achetés par des diamantaires qui les revendent ensuite aux joailliers pour les incorporer dans leurs créations.
Le diamant, prêt à être monté après son long périple, se caractérise par les 4 C, Cut (taille), Colour (couleur), Clarity (pureté) et Carat (poids), qui déterminent sa valeur et sa rareté.

BELLINI ET LE DIAMANT, UNE HISTOIRE DE PASSION

Bellini invente le cinquième C, comme Création.
Bellini ne se contente pas des 4 C classiques, il a un cinquième C – Création. Une sélection de pierres choisies parmi les plus belles et des dessins sur mesure qui s’inscrivent dans la tendance permettent à chaque femme d’imaginer un bijou unique.
Mais ce cinquième C pourrait être aussi celui de la Confiance, que Bellini incarne parfaitement. La Maison a été fondée par un gemmologue ayant plus de trente ans d’expérience, la passation de l’expertise et du savoir-faire contribue dans l’accompagnement du client dans son choix. Le C pourrait être celui du Coup de Coeur, car un diamant est éternel, il accompagnera une femme toute sa vie.
Un espace dédié aux diamants et aux créations Bellini s’est dorénavant installé au 22 de la rue Fabrot. Les experts de la Maison sont à l’écoute pour conseiller dans le choix selon les envies, les budgets et accompagner dans la sélection d’un diamant, sa forme, sa taille, sa monture… La cliente fera l’expérience personnelle de ce que sont concrètement les 4 C du diamant et bien sûr
le 5e C de Bellini.
Car un diamant c’est aussi une transmission familiale, La maison Bellini retaille et aussi répare les diamants sous 24h.
Au-delà des 4 C des experts, acheter un diamant, c’est donc avant tout une histoire d’amour.

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